« Les Jardins de Maud » est une association de fait créée en 1998, via la Commission consultative de la famille et Anne Vanesse. 

En 2002, l’association devient l’ASBL (association sans but lucratif) « Les Amis de la Halte-Garderie ». En 2015, le lieu de rencontre des Jardins de Maud ouvre ses portes au sein de l’ASBL. L’association a pour objet la mise sur pied d’une structure originale combinant le système classique des crèches au système souple de la halte-garderie. La combinaison des deux systèmes permettra l’accueil des enfants  dont les parents viennent de trouver un emploi. Enfin, la halte-garderie permettra d’offrir une solution de garde occasionnelle pour les demandeurs d’emploi, lorsque ceux-ci décrochent des entretiens de sélection ou doivent accomplir des démarches administratives; pour les femmes au foyer qui souhaitent de temps en temps sortir de leur isolement, favoriser la socialisation et le développement psychomoteur de leur enfant par leur participation à des activités adaptées et encadrées par des professionnels de la petite enfance.

Les finalités de l’ASBL qui sont liées aux missions des secteurs des haltes garderies et des lieux de rencontres enfants parents sont le bien-être de l’enfant et le soutien à la parentalité.

Le nom « Les Jardins de Maud »  fait référence à Maud Manonni dont la mort coïncide avec l’année de la création de l’association.  Maud Mannoni est une psychanalyste française, d’origine néerlandaise. Van der Spoel de son nom de jeune fille, mariée à Octave Mannoni, elle est une des grandes figures parmi les élèves de Jacques Lacan, tout en se référant à l’antipsychiatrie, avec l’étude des facteurs sociaux. Elle se spécialise dans les maladies mentales des enfants : psychoses, déficits infantiles. Elle fonde en 1969 l’école de Bonneuil-sur-Marne, lieu de vie et structure expérimentale pour l’accueil d’enfants et d’adolescents autistes, psychotiques ou arriérés, empruntant aussi bien à l’antipsychiatrie qu’à la pédagogie Freinet tout en la contestant.  Elle y met en pratique une méthode de prise en charge où la communauté joue un rôle central. Ce travail est effectué en relation avec les lieux d’accueil alternatifs comme celui créé par Fernand Deligny dans les Cévennes.